samedi 29 mars 2025

APOCALYPSE 14,2

Quel est l'avantage d'être enfant de Dieu, un racheté de l'Agneau ? Le témoignage de ce qui se passe sur le mont Sion, la Jérusalem céleste, en contraste avec ce qui se déroule sur terre, le montre. Alors qu'ici-bas tout est ténèbres et oppression, la tonalité qui domine le ciel, royaume où se trouvent les rachetés, est la louange et la joie. La différence essentielle entre le royaume dans lequel nous nous mouvons et celui dans lequel les rebelles évoluent tient à la différence d'atmosphère que nous respirons. Le monde est sous la domination de la puissance du prince de l'air, un esprit de rébellion : Ephésiens 2,2; Nous, nous respirons l'air de la joie, de la pureté et de la sainteté qui tout entier sature l'atmosphère du royaume de Dieu.*

Certes, tant que nous serons dans ce corps où habite encore le péché, et dans ce monde dominé par le Malin, il ne nous sera pas possible de sortir totalement de cette influence. Mais, par l'Esprit de Dieu déjà, nous pouvons vivre comme l'argyronète dans l'eau. "Comme l'ensemble des araignées, l'Argyronète possède un appareil respiratoire aérien fait de tranchées dans son opisthosome, l'équivalent de l'abdomen chez les arachnides. Afin de respirer sous l'eau, elle constitue une enveloppe d'air qui englobe l'opisthosome et le début des pattes. cette bulle est retenue par ses poils hydrophobes
dont l'agencement dense engendre une tension superficielle puissante, permettant à la bulle d'air de résister même lorsque l'araignée est en contact avec des plantes ou ses proies. Son système respiratoire est alimenté via cette enveloppe d'air qui persiste aussi longtemps qu'elle demeure sous l'eau." En Christ, par la prière, la méditation de la Parole de Dieu, la communion fraternelle, nous pouvons vivre, dans l'élément étranger dans lequel nous sommes, à partir de l'oxygène du royaume de Dieu et chanter ses louanges.

Notons qu'au ciel, comme ici-bas, la louange n'est pas séparée des instruments de musique, avec celui qui apparaît toujours comme étant le roi de ceux-ci : la harpe.





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jeudi 27 mars 2025

APOCALYPSE 14,1

Après la vision des deux bêtes, Jean voit l'Agneau se tenir en personne sur le mont Sion à Jérusalem, entouré des 144 000 oints issus de toutes les tribus d'Israël : cf Apocalypse 7,4 à 8. La présence personnelle de l'Agneau à cet endroit est un signe fort en espérance. Il atteste que, quelle que soit la puissance que met en oeuvre l'ennemi pour dominer le monde, il y a un endroit où celle-ci en est exclue : c'est le lieu où se tient l'Agneau. L'Agneau est le gardien de Son peuple, de Ses rachetés, de Ses oints et les deux bêtes alliées n'ont point de puissance contre Lui et ceux qui se tiennent près de Lui. Si impressionnant soit l'empire qu'exerce l'adversaire par le biais de ses sbires, la seule présence de l'Agneau et de ses rachetés, formant ensemble un îlot de résistance imprenable, est le signe de sa défaite.  

L'auteur de l'épître aux hébreux nous rappelle la supériorité de l'alliance nouvelle, scellée en Christ, sur celle qui la précédait. Alors que les Israélites ne supportaient pas le feu, le bruit, l'obscurité qui entouraient le mont Sinaï lors de la promulgation de la loi, les élus de la Nouvelle Alliance, dit-il, se sont approchés sans crainte du mont Sion. Le mont Sion est la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste avec ses dizaines de milliers d'anges en fête, le lieu de rendez-vous des premiers-nés (les élus) dont les noms sont inscrits dans le ciel : Hébreux 10,22-23. La vision de Jean nous invite ainsi, quels que soient les évènements qui se produisent sur terre, à ne jamais perdre de vue la vérité glorieuse qui se trouve dans le ciel. Comme la mer en furie à qui Dieu impose des limites, l'oeuvre de l'ennemi de Dieu s'échoue misérablement aux pieds de Celui qui est le Rocher des siècles, et que rien ni personne ne peut ébranler.

"Les bras d'un fleuve réjouissent la ville de Dieu, le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d'elle : elle n'est pas ébranlée ; Dieu la secourt dès le point du jour. Des nations s'agitent, des royaumes sont ébranlés : il fait entendre sa voix, et la terre tombe en défaillance. l'Eternel, le maître de l'univers, est avec nous, le Dieu de Jacob est une forteresse pour nous : Psaume 46,5 à 8.3"

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mercredi 26 mars 2025

APOCALYPSE 13,18

En quoi consistera la marque de la bête ? Jean nous le dit au verset précédent. La marque de la bête sera faite soit de son nom, soit du nombre de son nom. Le total de ce nombre, précise Jean ici, sera 666, un nombre d'homme. Le nombre choisi pour marquer les habitants de la terre et leur servira de passe pour commercer sera, dit Jean, en lien direct avec le nom de la bête. D'une certaine manière, la marque de la bête, le chiffre de son nom attesteront que ceux qui les portent appartiennent à la bête et sont sa propriété. Et, puisque la bête sera l'autorité à la tête des peuples, ceux-là seuls qui porteront cette marque pourront bénéficier des richesses du monde qu'il dirige. La marque de la bête est à la fois identitaire et discriminatoire. Elle est quelque part la singerie du sceau de l'Esprit qui marquent le front des élus de Dieu, porteurs eux aussi du nom de leur Père : Apocalypse 14,1.

Alors qu'elle est aujourd'hui invisible à l'oeil nu, l'allégeance des hommes à Satan ou à Dieu ne pourra plus dans les derniers temps rester secrète. Il y a toujours eu dans le monde des disciples secrets de Jésus. Ce secret venait des conditions dangereuses auxquelles étaient exposés ceux qui se déclaraient ouvertement pour lui. L'Eglise souterraine du silence qui a existé au temps de l'URSS existe aujourd'hui dans nombre de pays : Corée du Nord, Afghanistan, Erythrée... Un tel état de fait sera désormais impossible par la contrainte forte que sera l'obligation de la marque de la bête sur le front ou sur la main de chacune et chacun.

Quelle est la signification du nombre de la bête ? Nombre de lecteurs de la Bible ont essayé dans le passé de faire coller la somme numérique des lettres d'un nom (en hébreu comme en grec, les lettres servent aussi de chiffres et ont donc une valeur numérique) pour identifier la bête. Le premier qui a été ainsi identifié a été "Néron César", l'empereur romain le plus cruel envers les chrétiens. Mais Jean dit qu'avant la venue de l'Antichrist, il y aura plusieurs antichrist dans l'histoire : 1 Jean 2,18. Aussi, il n'est pas anormal que plusieurs personnages particulièrement mauvais aient cumulé la même somme numérique aboutissant au 666. Plutôt que d'investiguer dans cette direction, il nous faut voir plutôt dans le 666 la manifestation de l'impuissance de l'Antichrist à égaler Dieu dans sa toute puissance. Car le 666 ne sera jamais un 7, le chiffre de Dieu par excellence dans l'Ecriture ! Pesé à la balance de Dieu, si fort puisse-t-il paraître, l'Antichrist sera trouvé léger !



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mardi 25 mars 2025

APOCALYPSE 13,16 et 17

Le totalitarisme absolu ne peut se limiter à la surveillance des populations. Après avoir contrôlé par l'image animée de la bête la pensée et les comportements des sujets de son empire, la seconde bête va initier par un second procédé un processus d'emprise économique totale sur les populations. Notre Père céleste sait de quoi nous avons besoin. Il nous a créés avec des besoins vitaux qui, s'ils ne sont pas satisfaits, entraînent pour nous la mort. S'appuyant sur cette réalité de laquelle tout être dépend, la bête va utiliser cette dépendance pour lier les êtres à son objectif d'allégeance totale à sa personne. Point d'image animée ici, mais une marque sur la main droite ou sur le front sans laquelle personne ne pourra ni commercer, ni acheter, ni vendre. Par la marque, l'emprise de la bête n'est pas générale, mais individuelle. L'obligation de la marque contraint chacune et chacun à se positionner et à se déclarer soumis à l'autorité et au système de la bête. Il n'y a désormais plus qu'une seule alternative pour chacun : se soumettre ou mourir.

Jean nous dit que la bête fera en sorte que soit imposée à tous les hommes la marque. A l'autoritarisme s'ajoute ici la ruse. Il est ainsi fort possible que les populations, par une manipulation dont le diable est coutumier, ne voient dans cette obligation que des avantages. Ce laisser passer ouvre toutes les portes, permet d'aller dans tous les endroits, tous les temples de la consommation et du divertissement. Plus besoin d'avoir autre chose : la marque suffit. La subtilité du totalitarisme est de déguiser ses intentions derrière un emballage qui ne peut que séduire le consommateur. Inévitablement, ceux qui s'y refusent seront perçus par les foules comme des ennemis du progrès, des réactionnaires stupides et, pourquoi pas même, des ennemis de la paix et de l'unité des peuples. 

Déjà perceptible aujourd'hui, la ligne de démarcation entre ceux qui appartiennent au royaume de Dieu et ceux qui sont soumis à la puissance des ténèbres sera visible. Des essais ont été faits pour tester l'efficacité d'un tel système. L'obligation de la vaccination contre la COVID en était un. Des infirmières et des médecins ont été contraints à la démission pour ne pas avoir obéi aux impératifs du système. A l'époque du nazisme, les Juifs étaient reconnaissables pas leur étoile jaune (ou la rouelle au Moyen-Age). Par la grâce de Dieu, la fierté sera du côté de ceux qui ne porteront pas la marque de la bête, une marque de honte et de lâcheté.


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lundi 24 mars 2025

APOCALYPSE 13,15

Alors que toute la puissance déployée par Jésus au temps de son humanité avait comme objet de réparer, guérir et sauver, toute l'ingéniosité du diable au travers de la bête ne visera qu'un seul but : asservir, dominer, contraindre et tuer tous ceux qui ne veulent pas lui rendre la gloire qu'elle cherche. Comme il en est pour toutes les trouvailles et les inventions technologiques que les hommes ont découvertes, il en sera à la fin du prodige qui donnera vie à l'image de la bête. Celui-ci servira à celle-ci pour mieux asseoir et étendre son emprise maléfique sur l'humanité. Si, dans un premier temps, les hommes se réjouissent des prouesses technologiques qu'ils sont capables d'accomplir en vue d'améliorer leur quotidien, l'histoire démontre que celles-ci finissent toujours par être détournés du bien en vue d'un usage destructeur. Il en sera de même des grands progrès des derniers temps, de la robotique, de l'intelligence artificielle et de tout ce que la technique sera capable de produire. Comme c'est déjà le cas dans certains pays, la technique servira au contrôle, à la surveillance des masses. Elle sera l'oeil des puissants qui analysera, décortiquera, pistera tous les gestes, les déplacements, les actions de chacun de manière à ce que soient décelés toute attitude et tout comportement suspect à l'égard de l'autorité suprême.

La tentation totalitaire, si elle atteindra son apogée avec la bête, n'est pas d'hier. Déjà au temps du prophète Daniel, elle s'est manifestée dans les prétentions du roi Nebucadnetsar qui voulut contraindre tous les habitants de son empire à se prosterner devant la statue qu'il avait érigée en son honneur : Daniel 3. Seuls les 3 amis de Daniel avaient refusé de s'abaisser à cette idolâtrie, ce qui leur avait coûté d'être jeté dans une fournaise ardente. Dieu, pour autant, n'était pas absent de l'histoire. Il dépêcha son ange auprès d'eux pour les préserver de la brûlure mortelle et consumer leurs liens. Tous les efforts de Nebucadnetsar pour attirer la gloire sur lui-même se soldèrent par une manifestation plus grande que tout ce qui avait été vu jusque là de la gloire de Dieu.

Peut-être sommes-nous appelés à traverser bientôt une nouvelle fournaise ! Prenons exemple sur le témoignage rendu par les amis de Daniel : "Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus, osèrent-ils dire au roi de Babylone. Notre Dieu, celui que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ton pouvoir, roi. Et même s'il ne le faisait pas, sache, roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n'adorerons pas la statue en or que tu as dressée : Daniel 3,16 à 18." Soit par notre vie, soit par notre mort, glorifions notre Dieu sans condition !


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jeudi 20 mars 2025

APOCALYPSE 13,14

Ce que Paul prophétise au sujet de l'impie et de ses prodiges, Jean le voit se réaliser pleinement au jour de la domination des deux bêtes. Les signes et les prodiges de la seconde bête égarent les foules qui se mettent à adorer la première bête. Elle conduit les habitants de la terre à se faire une effigie de celle-ci et à la porter fièrement sur eux. Un tel engouement pour la bête ne doit pas nous étonner. Du jour au lendemain, il peut se produire. Nous en avons eu un exemple avec les attentats contre les journalistes du mensuel "Charlie hebdo" qui poussèrent des millions, en un instant, à proclamer sous toute espèce de forme "Je suis Charlie", sans forcément réfléchir à ce que cela voulait bien vouloir dire.

Combien les foules sont versatiles et manipulables ! Il suffit que quelque chose les impressionne pour que, tel un troupeau de moutons de Panurge, elles foncent toutes ensembles dans la même direction. Plus que ceux qui sont les instigateurs de tels mouvements, ce sont ces élans spontanés de la majorité qui mettent en danger la minorité qui ne la suit pas. Alors qu'ils n'étaient pas menacés auparavant, tous ceux et celles qui n'arboraient pas le slogan "Je suis Charlie" sont tout à coup devenus des gens suspects (tout comme ceux qui refusaient de se faire vacciner en 2020 contre la Covid). Jamais nulle part, il n'a été facile pour personne de ne pas être dans le vent et de marcher à contre courant. Les prophètes de la Bible en sont les témoins. L'histoire démontre cependant que la vérité se trouve rarement (si ce n'est jamais) dans ce que suit et ce à quoi adhère la majorité. Les Juifs du temps de Jésus construisaient de somptueux tombeaux pour les prophètes de jadis et décoraient les tombes des justes... en oubliant qu'ils étaient les descendants de ceux qui les avaient tués : Matthieu 23,29-30. Le temps avait prouvé que la vérité était du côté des martyrs, ce qui n'empêche pas chaque génération d'en produire de nouveaux. Que Dieu donne à Son peuple, quel que soit le prix à payer, une allégeance sans faille à Christ. Car Lui seul est la vérité !


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mercredi 19 mars 2025

APOCALYPSE 13,13

Imitatrice du Saint-Esprit, la seconde bête va utiliser les mêmes outils que Lui pour apporter du crédit à la prétention de la première bête à être reconnue comme un sauveur pour le monde. L'auteur de l'épître aux hébreux rapporte que le salut apporté par Jésus a été appuyé par Dieu par des signes, des prodiges et divers miracles, ainsi que par les dons du Saint-Esprit distribués conformément à Sa volonté. L'écrivain inspiré donne ici le sens et la raison d'être des miracles. Ils viennent en appui du message et du témoignage rendus au Christ. La parodie diabolique de la vérité continue ici, empruntant les mêmes voies et les mêmes moyens qu'elle pour se rendre crédible aux yeux des hommes. Seuls ceux qui n'ont pas voulu de la vérité cependant se laisseront abuser. "La venue de l'impie, dit Paul, se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas accueilli l'amour de la vérité pour être sauvés. C'est pourquoi Dieu leur envoie une puissance d'égarement pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité mais ont pris plaisir à l'injustice soient condamnés : 2 Thessaloniciens 2,9 à 12."

L'apôtre Jean nous précise jusqu'où ira le pouvoir de la seconde bête pour tromper et illusionner les habitants de la terre. Elle ira, dit-il, jusqu'à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes. Y a-t-il ici une parodie de la Pentecôte, jour où des langues de feu descendirent sur les disciples et se posèrent sur eux : Actes 2,3 ? Ou cherche-t-elle à singer une fois de plus la puissance de Dieu qui, à plusieurs reprises dans l'Ecriture, a fait descendre le feu du ciel sur la terre : 1 Rois 18,38 ; 2 Rois 1,10 à 14 ? Ou est-il la réponse du diable aux prodiges exceptionnels dont seront capables les deux témoins du Christ à Jérusalem pendant son empire : Apocalypse 11,4 à 6 ? Quoi qu'il en soit, ils sont un avertissement sérieux pour les croyants en Jésus-Christ. Tout prodige et tout miracle, aussi étonnant soit-il, ne vient pas forcément de Dieu. Jésus nous a averti. "De prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront ; ils feront des grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c'était possible, même ceux qui ont été choisi : Matthieu 24,24."  Regardons aux fruits que ces hommes portent ! C'est le seul indicateur fiable de la nature de la sève qui coule en eux !


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samedi 15 mars 2025

APOCALYPSE 13,12

Après avoir dressé de manière succincte le portrait de la 2ème bête, Jean définit ici exactement le rôle qui est le sien. La seconde bête ne vit pas pour elle-même, mais pour la 1ère. Elle est dans ce sens là une caricature du Saint-Esprit qui est là pour nous révéler qui est Jésus et nous conduire à nous soumettre à sa seigneurie. La deuxième bête a pour mandat d'exercer l'autorité de la 1ère et d'amener les peuples à se plier à sa volonté. Son moyen d'action cependant n'est pas la persuasion, mais la contrainte. Que les peuples le veulent ou non, ils seront obligés par le pouvoir de la 2ème bête de se soumettre à l'autorité de la 1ère bête. Notons que le but que vise la seconde bête n'est pas seulement de briser les volontés. Il est aussi de gagner les coeurs dans leur adhésion à l'autorité de la 1ère bête. Comme il en est du travail de l'Esprit pour Jésus, la seconde bête veut engendrer des adorateurs inconditionnels de la première. Satan en effet le sait et l'a appris de Dieu. Seule l'adoration entraîne une allégeance qui va jusqu'au sacrifice, s'il le faut, pour l'être vénéré. Aussi ne veut-il, dans sa jalousie, pas moins que ce que Dieu attend et réclame de ses créatures... à deux différences près :

1° Satan n'est pas Dieu. Il n'est pas le Créateur, l'Auteur de tout ce qui existe. Il n'est qu'une créature qui doit ce qu'elle est, hormis le mal, à Dieu. C'est justement par refus de L'adorer qu'il est devenu ce qu'il est. Satan réclame pour lui-même ce qu'il refuse de rendre à Dieu.

2° Satan n'a rien en lui qui soit digne de louange, d'estime ou d'émerveillement. Il est l'inverse de Dieu dans tout son être. Seules des créatures aveugles et dévoyées peuvent devenir ses adorateurs. Il est impossible que ce qui porte en soi un tant soit peu de noblesse, d'amour et d'altruisme puisse trouver quelque chose à adorer chez lui.

La fin du verset nous dit quel argument va employer la seconde bête pour susciter l'adoration pour la 1ère chez les habitants de la terre. La parodie de la résurrection jouée par la 1ère va lui fournir l'élément qui justifie, chez les habitants de la terre, qu'elle soit adorée. Là encore, Satan ne fait que copier, incapable qu'il est "d'inventer" quelque chose de plus puissant que ce dont Dieu a fait preuve en Christ. Le récit des deux bêtes nous rappelle que dans ce monde, il n'y a rien de nouveau. Tout est copie, imitation, falsification de la vérité. Satan sait que Dieu lui est supérieur en sagesse. Aussi détourne-t-il ce qu'il le voit faire pour essayer de produire les mêmes résultats pour sa propre gloire. La misère du diable elle-même rend gloire à Dieu !


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vendredi 14 mars 2025

APOCALYPSE 13,11

Après la montée en puissance de la bête, Jean voit une seconde bête la suivre et exercer son influence en parallèle avec la première. Cette seconde bête diffère de la 1ère à la fois par son aspect et par son rôle. La première bête a comme domaine le monde politique. Elle exerce sur les peuples sa domination et, par le biais de l'économie, elle les soumet à son emprise. La seconde bête parfait sa domination en donnant aux peuples une raison spirituelle pour l'adorer. Quoi qu'en disent les partisans minoritaires de la laïcité dans le monde, notre monde est un monde religieux. Et personne ne peut prétendre occuper la place d'un dieu s'il ne fournit pas des preuves d'une dimension spirituelle pour l'être. Le but de la seconde bête sera donc de donner à la première une caution religieuse à ses prétentions. En son temps, il y aura une parfaite alliance entre le trône du pouvoir politique et l'autel de la religion, ce qu'ont souvent cherché les rois du passé et les gouvernants d'aujourd'hui dans l'islam, par exemple, ou l'hindouisme.

Qu'est ce qui donnera à la seconde bête sa force spirituelle ? Elle sera dans son aspect extérieur une caricature de Jésus. Comme lui elle se présentera comme un agneau. Elle aura toute l'apparence d'un être pieux. Mais deux signes qui ne trompent pas témoigneront contre elle qu'elle n'est pas de la nature de l'Agneau, qui est Jésus-Christ. La seconde bête sera affublée de cornes. Or, les agneaux, ces animaux doux et inoffensifs, n'ont pas de cornes. Ils ne sont pas faits pour se battre, mais comme pour être sacrifiés. Ils n'utilisent aucune des armes que les hommes utilisent pour se défendre. Ils sont l'incarnation parfaite de la non-violence. Méfions-nous de tous ceux qui, se disant prophètes, ne négligent pas d'utiliser la force violente et la brutalité pour imposer leurs vues. En plus des cornes, le faux agneau s'exprimera comme un dragon. La parole sera, comme il en a été pour Jésus, la puissance qui impactera et impressionnera les auditeurs de la seconde bête : cf jean 7,46. Les discours fleuves, la tonalité, la volonté d'impressionner, d'effrayer, d'électriser son public seront les caractéristiques dominantes du faux agneau. Le feu qui sortir de sa bouche n'aura pas pour but de purifier, mais de détruire.

Si le monde se laissera si facilement séduire et happer par la seconde bête, en vue du service de la première, c'est pour une seule et unique raison. N'ayant pas voulu de l'Agneau de Dieu, ils auront l'agneau du diable.


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lundi 10 mars 2025

APOCALYPSE 13,9

Alors que s'exerce le pouvoir totalitaire et injuste de la bête sur les nations, à quelle certitude la foi des saints peut-elle se raccrocher ? Jean nous le dit ici en conclusion de la description de cette période la plus sombre et ténébreuse de l'histoire. Quoi qu'il se commette comme exactions, la justice de Dieu finira par triompher et rendre à chacun le salaire que mérite ses oeuvres. Qui fait des prisonniers sera lui-même un jour mis en prison. Qui tue son prochain sera de la même façon tué par autrui. Non, le péché, les exactions, les oeuvres de la méchanceté ne resteront pas impunis. Chacun recevra selon ce qu'il a fait et ce qu'il mérite.

Cette justice de Dieu ne date pas d'hier. Dès la proclamation de la loi (car c'est par la loi que s'établit la justice), elle a été formulée dans ce qu'on a appelé la loi du talion : oeil pour oeil et dent pour dent : Exode 21,23-24 ; Deutéronome 19,21. Plus clémente, la justice des hommes cherche à atténuer la responsabilité de chacun dans le mal qu'il fait. Cet adoucissement n'est pas le résultat d'une compassion ou d'une pitié, mais le fait que chacun se sachant aussi coupable que celui qu'il condamne, cherche à ne pas le juger trop sévèrement. Mais Dieu, qui est parfaitement juste et saint, n'a que faire de telles considérations. Si Sa grâce nous est offerte aujourd'hui, vient le temps où Sa justice, une justice totalement équitable et donc implacable, devra s'exercer envers le mal et ceux qui le commettent, à la mesure de ce qu'ils méritent.

Depuis l'époque de Noé, les magistrats ont été établis pour être les serviteurs de Dieu dans cet office : Genèse 9,4 à 6 ; Romains 13,1 à 4. Nous devons prier qu'ils l'exercent sans faiblesse et surtout sans déformation du droit. Quoi qu'il en soit, souvenons-nous que ce qui doit nourrir la persévérance dans la foi des saints est cette assurance que la justice de Dieu triomphera de tous les abus, méchancetés et atrocités commises un jour par les auteurs du mal.


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vendredi 7 mars 2025

APOCALYPSE 13,8b et 9

Aussi puissante et impressionnante soit la bête pour les habitants de la terre, il y a une catégorie de personnes sur lesquelles elle n'a aucun pouvoir. Ce sont ceux, dit Jean, dont le nom est inscrit dans le livre de vie de l'Agneau offert en sacrifice, et ce dès la création du monde. 

La vision qu'a Jean des élus de Dieu ne lui est pas unique. Elle rejoint celle que partagent Jésus, Paul, Pierre et tous les apôtres du Christ. Le choix de ceux qui font partie du peuple de Dieu et qui sont l'objet de la rédemption opérée par le Christ n'est et ne sera jamais un choix fait par l'homme. C'est un choix qui dépend de Dieu seul, et la preuve qui en est apportée est que le nom de ceux qui sont comptés parmi ce peuple se trouve inscrit dans le livre de vie de l'Agneau, et ce dès la création du monde. C'est parce qu'il en est ainsi que, malgré l'idolâtrie ambiante et toute la pression qui peut s'exercer dans le monde sur eux, ils se trouvent en parfaite sécurité.

Que de bénéfices se privent dans la foi et la paix de Dieu ceux qui doutent de l'élection divine ! Qui peut penser que s'il a cru en Jésus, c'est parce qu'il y aurait eu chez lui une disposition de coeur plus favorable que chez les autres à la repentance et à la foi ? Ce n'est pas le langage que tient le Seigneur : "Vous ne croyez pas, dit Jésus aux Juifs incrédules, parce que vous ne faite pas partie de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle... Mon Père, qui me les a données est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père : Jean 10,27 et 29." Où est ici la place de l'homme dans l'explication de la foi qui fait de nous des brebis du Seigneur ? Nous sommes les brebis du Père données au Fils et c'est pour cela que nous avons reconnu en Lui notre Berger !

Ce sont ceux, dit Paul, que Dieu a prédestinés, qu'Il a appelés, puis justifiés et glorifiés : Romains 8,30. Les verbes sont tous au passé, parce qu'une seule des opérations de Dieu inclut toutes les autres ! Or, la première s'est faite sans notre consentement. Elle relève d'une décision souveraine de la grâce de Dieu avant même que nous soyons ! C'est pourquoi, comme le dit Luc, ce sont ceux qui sont destinés à la vie éternelle qui croient : Actes 13,48. Dieu nous a choisis avant la création du monde : Ephésiens 1,4, conformément à la prescience du Père : 1 Pierre 1,2. Aussi notre nouvelle naissance n'est pas le résultat de notre foi, mais de l'oeuvre de l'Esprit de Dieu seul qui suscite en nous la foi : Jean 3,5 à 8. Nous naissons d'en-haut, par une opération de Dieu.

La raison de notre incompréhension de l'élection tient à une seule chose : notre incompréhension de ce qu'est la grâce de Dieu. Pour la comprendre, j'invite mes lecteurs à consulter la fin de ce message : "Bénédiction et Malédiction" ici


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APOCALYPSE 14,2

Quel est l'avantage d'être enfant de Dieu, un racheté de l'Agneau ? Le témoignage de ce qui se passe sur le mont Sion, la Jérusa...