mercredi 31 juillet 2024

APOCALYPSE 7,1

Les six premiers sceaux ouverts, une pause est faite avant la mise en oeuvre d'une nouvelle série de fléaux. Cette pause nous est décrite ici par l'action conjuguée de quatre anges se tenant aux quatre coins de la terre, qui retiennent les quatre vents de la planète pour qu'il ne soufflent pas sur elle. La mention des quatre vents de la terre dans la Parole de Dieu est toujours synonyme de l'action puissante de Dieu et de Son Esprit en vue d'évènement heureux pour le peuple de Dieu ou malheureux pour le monde. Les quatre vents de la terre ont soufflé simultanément pour disperser les guerriers d'Elam dans toutes les nations du monde en guise de jugement : Jérémie 49,26. On les voit ensuite souffler sur les morts d'Israël pour qu'ils revivent, dans la célèbre vision d'Ezéchiel sur les ossements desséchés : Ezéchiel 37,9. Ils sont aussi présents dans la vision de Daniel lorsqu'il voit se lever quatre bêtes énormes, représentant quatre puissances qui, tour à tour, vont dominer le monde : Daniel 7,2, vision commune à celle de Zacharie un peu plus tard : Zacharie 6,5. 

La vision des quatre vents se trouve présente dans les livres des prophètes qui ont pour trait commun la révélation d'évènements qui touchent le déroulement historique du plan de Dieu en vue de la fin. C'est une vision propre au thème de l'Apocalypse. Cette vision nous rappelle qu'aucun évènement d'envergure qui se passe ici-bas n'est dû à l'homme. Tous les bouleversements mondiaux qui affectent les nations et les peuples trouvent leur origine dans l'action puissante du souffle de Dieu. La période qui s'ouvre ici après les six fléaux en est une. La retenue des quatre vents de la terre par les quatre anges inaugure la mise en place de quelque chose de nouveau et de vital pour la suite du déroulement du programme final de Dieu en vue de la manifestation de Son règne et du jugement du monde.

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lundi 29 juillet 2024

APOCALYPSE 6,15 et 17

Si les cinq premiers fléaux pouvaient être interprétés de façon naturelle ou humaine, il n'en est plus ainsi du 6ème. La nature du fléau, les éléments qui en sont les objets font que les hommes ne peuvent en attribuer que la cause à Dieu, Celui qui est assis sur le trône et à la colère de l'Agneau, son Fils. La raison en est que la colère de l'Agneau apparaît comme la réponse du Christ-Jésus à l'égard de la violence et des crimes commis contre les Siens lors de l'ouverture du 5ème sceau.

Les premières personnes visées par la terreur qui s'abat sur toute l'humanité sont les rois de la terre, les dirigeants de ce monde, les grands, les riches et les puissants ceux qui, par leur politique antichrétienne, se sont acharnés sur les saints. Pleins de leur arrogance lors de la période de persécution intense contre les enfants de Dieu, les voilà désormais tremblants, effrayés, demandant aux montagnes et aux collines (peut-être à leurs bunkers) de les protéger de la colère de l'Agneau. Ils savent désormais que les temps ont changé. Le temps de la patience inlassable de Dieu est terminé. Est venu celui du jour de sa colère : Esaïe 61,1 et 2. Le jour de la colère est aussi celui du temps de la réponse aux cris des martyrs qui, sous l'autel de Dieu, demandaient à leur Seigneur de tirer vengeance de leur sang versé : 6,10.

"Le jour de l'Eternel vient, dit le prophète Joël, car il est proche, jour de ténèbres et d'obscurité, jour de nuées et de brouillard, Il vient comme l'aurore se répand sur la montagne : Joël 2,1-2." Oui ! Seigneur, à la vue des offenses qui chaque jour sont faites à Ton nom, que l'heure de Ta vengeance sonne !


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jeudi 25 juillet 2024

APOCALYPSE 6,12 à 14

L'ouverture du sixième sceau par l'Agneau nous fait entrer, au sujet du jugement, dans une dimension qui dépasse le cadre terrestre. Pour que la vie sur terre soit possible, la genèse nous rapporte que le Créateur installa dans le ciel différents luminaires : le soleil pour présider au jour, la lune pour présider à la nuit, et les étoiles pour consteller le ciel. Toutes les planètes, les astres et les constellations célestes sont des bénédictions du Dieu Créateur pour assurer la vie de l'humanité ici-bas. Le fléau consécutif à l'ouverture du sixième sceau est là pour le leur rappeler. En place de sa lumière, le soleil va soudainement être revêtu d'un aspect sombre, la lune deviendra sang et, dit Jean, le ciel va s'enrouler sur lui-même comme on enroule un parchemin. Les étoiles vont tomber du ciel comme le font des figues encore vertes secouées par un vent violent. Jean nous donne dès le début la clé de la compréhension de la vision qu'il a reçue. Les phénomènes cosmiques dont il est le témoin sont le fruit de l'énorme tremblement de terre qui secoue la planète. Il sera si puissant, dit l'apôtre, que toutes les montagnes et toutes les îles seront écartées de leur place. Ce phénomène bouleversera tant la terre qu'il affectera la luminosité dont celle-ci jouissait de la part des luminaires célestes. Le ciel s'obscurcira de poussière et le monde sera ébranlé jusque dans ses fondations. 

Le châtiment du sixième sceau nous rappelle que ce qui pèse le plus sur la terre est son péché. "La terre, dit Esaïe, chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe et ne se relève plus : Esaïe 24,20." La charge de méchanceté, d'impiété, de violence, de vices et d'idolâtrie a atteint un tel poids que la terre ne peux plus la supporter. Comme il en fut au temps de Noé, les éléments naturels se ligueront et se conjugueront sous la main de Dieu pour châtier l'humanité impie, rebelle et apostate. Ne nous étonnons donc pas de la violence toujours plus grande des phénomènes telluriques, climatiques et cosmiques. Ils sont le prélude et l'avertissement divin au grand jugement planétaire qui vient et qui atteindra une ampleur jamais connue jusqu'ici.


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vendredi 12 juillet 2024

APOCALYPSE 6,11

En réponse au cri d'impatience des martyrs qui sont sous l'autel et qui réclament vengeance de la part de leur Dieu, deux mesures sont initiées. Une robe blanche, symbole de justice, est donnée à chacun d'eux. Elle est un gage de reconnaissance de la part de leur Dieu qu'ils sont considérés comme justes, et qu'au jour du jugement ils seront traités comme tels. La robe blanche leur assure ce statut, en même temps que celui de victimes de la mort dont ils ont été l'objet. Elle condamne ainsi de fait leurs assassins qui devront répondre devant le trône de Dieu de leurs crimes.

Il leur est ensuite donné l'ordre de patienter encore un peu de temps, jusqu'à ce que le nombre de leurs compagnons de service mis à mort comme eux soit au complet. La mise à mort des martyrs de la foi n'est pas sans valeur. Elle révèle d'une manière de plus en plus marquée et évidente l'hostilité du monde envers Dieu et Celui qu'Il a choisi comme son Oint : le Seigneur Jésus-Christ. La raison du martyr de Jésus a été clairement signifié dans l'une de Ses paraboles. "Ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous : Luc 19,14.3." Le même esprit d'opposition et de refus de la seigneurie de Jésus est à la source de la mise à mort des martyrs de la foi. Le temps arrive cependant où tous les ennemis du Seigneur Jésus vont Lui servir de marchepied pour rehausser Sa gloire. En ce jour, les saints, et plus particulièrement les martyrs, exulteront de joie. Car, enfin, leur sang innocent versé aura été vengé !


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mardi 9 juillet 2024

APOCALYPSE 6,10

Si les martyrs de la foi ne sont plus de ce monde, ils ne sont pas pour autant inactifs dans le monde céleste où ils se trouvent. L'apôtre Jean témoigne de la conscience qu'ils ont de l'injustice qu'ils ont subie et de la fin qu'ils ont connue ici-bas. Avec force, ils plaident sous l'autel du sacrifice où ils sont pour que justice soit faite pour eux par la vengeance de leur Dieu, non seulement contre leurs oppresseurs mais contre tous les habitants de la terre. Car s'ils ont été mis à morts, ils estiment que ce ne sont pas seulement leurs bourreaux qui sont coupables, mais l'humanité entière, au mieux indifférente à leur sort, au pire complice et réjouie de ce qui leur est arrivé. La mise à mort des enfants de Dieu dans le monde n'est pas un fait accidentel. C'est la partie la plus expressive de la révolte de l'ensemble des habitants du monde contre Dieu. C'est un phénomène récurrent qui s'amplifie au fur et à mesure de l'apostasie qui fait que, l'une après l'autre, les valeurs créatrices de Dieu sont rejetées et battues en brèche dans les esprits par l'adoption de normes nouvelles et impies. Vus comme des réactionnaires et des opposants à la marche du "progrès" dans le monde, les chrétiens doivent être éliminés. Le silence impressionnant de la majorité à l'égard du "génocide" chrétien en témoigne. Alors que de nombreux organismes se lèvent pour défendre les droits de toutes sortes de minorités, la mort de milliers de chrétiens chaque année suite à la persécution n'éveille que peu d'attention dans le monde. Le christianisme n'est plus une cause à défendre (l'a-t-elle été un jour ?), mais à aider à mourir.

Si plus personne sur terre ne défend cette cause, la vision que Jean reçoit montre qu'au ciel les martyrs en sont les plus grands avocats. Leur association dans la prière a plus d'effet que tout ce que des milliers de bonne volonté pourraient produire sur terre. Le Seigneur entend leurs cris. Le verset suivant nous dit comment Il y répond.


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lundi 8 juillet 2024

APOCALYPSE 6,9

L'ouverture du 5ème sceau met fin à la série des quatre premiers caractérisés par l'apparition de chevaux montés par des cavaliers. Cette série faite d'éléments identiques et complémentaires témoigne du lien de cause à effet entre le surgissement de chacun des cavaliers dans l'ordre où il apparaît. La sphère de l'action des cavaliers n'est pas l'Eglise, mais le monde. La succession des fléaux qui frappe le monde par la venue consécutive des cavaliers résume bien la réalité du cycle infernal qui enferme l'humanité dans les malheurs qui la frappent. La confrontation des idéologies initiées par les traits enflammés du cavalier blanc, toutes singeries de l'Evangile, mène irrémédiablement à la guerre, la disette, les épidémies et la mortalité. Les 4 cavaliers n'ont cessé dans l'histoire de parcourir la terre en tout sens semant derrière eux pleurs, souffrances et mort.

Le 5ème sceau nous fait entrer dans une autre sphère, signalée par le fait qu'aucun être vivant n'intervient pour déclencher le malheur qui arrive. Les êtres vivants, nous l'avons vu, sont les représentants de toute la création. Le malheur qui se produit ici ne concerne pas le monde, mais les souffrances vécues par le peuple de Dieu, à cause de son témoignage et de son attachement à Christ. Dans sa prophétie sur les derniers temps, Jésus a prévenu Ses disciples. Les temps de la fin n'affecteraient pas que le monde, mais aussi l'Eglise. "Alors, a dit le Maître, on vous livrera à la persécution et l'on vous fera mourir ; vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom : Matthieu 24,8." L'ouverture du 5ème sceau donne à Jean de voir  les âmes de ceux qui, parmi les disciples de Christ, ont été mis à mort à cause de la Parole de Dieu et du témoignage qu'ils avaient rendu. Ses âmes, dit Jean, était sous l'autel, tel le sang des victimes offertes à Dieu sous l'Ancienne Alliance : Exode 29,12 ; Lévitique 4,7. Leur mort tragique témoigne d'une vie offerte à Dieu sans réserve. Elle est un sacrifice d'une bonne odeur, ressentie par l'apôtre Paul qui savait qu'il ferait partie du nombre des martyrs, comme une libation, une offrande à Dieu répandue sur le sol : Philippiens 2,17 ; 2 Timothée 4,6. 





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samedi 6 juillet 2024

APOCALYPSE 6,7-8

Comme il en fut pour les trois premiers sceaux, le dernier fut ouvert par l'Agneau et ce fut sur ordre du 4ème être vivant qu'un nouveau cavalier apparut monté sur un cheval verdâtre. Alors que l'identité des trois premiers cavaliers nous est inconnue, celle du 4ème nous est révélée sans ombre. Celui qui monte le cheval verdâtre, a pour nom la Mort. La couleur du cheval qu'il monte correspond à l'effet que celle-ci produit sur les corps qui viennent d'en être atteints. Le cavalier du 4ème sceau n'est pas seul. Il est, dit Jean, accompagné du séjour des morts, ce qui suggère que son action va permettre à celui-ci d'engranger d'innombrables foules. Le 4ème cavalier est en quelque sorte le Moissonneur des effets de l'action des trois premiers. Le quart de la population terrestre, dit Jean, va être touché par les quatre fléaux qui vont déferler l'un après l'autre sur le monde : l'épée de la guerre (2ème cavalier), la famine (3ème cavalier), la peste (les épidémies subséquentes à la guerre et la famine), et les bêtes sauvages de la terre. Ce 4 fléaux, dit Ezéchiel sont les quatre instruments du jugement de Dieu : Ezéchiel 14,21. Le dernier fléau prête à plusieurs interprétations. S'agit-il d'animaux existant ou représentent-ils une sorte d'hommes, plus près de la bête que de l'humain, tels l'Antichrist et les dictateurs qui lui seront associés ?

Quoi qu'il en soit, vient le jour inévitable où l'humanité récolte par le jugement ce qu'elle a semé dans sa révolte contre Dieu. Le jour de la colère met un terme à l'année de la grâce. La patience infinie de Dieu n'est pas sans limite, sans quoi ce ne serait pas le bien et la justice qui auraient le dernier mot, mais le mal et la perfidie. Que Dieu soit béni pour l'immense patience dont il fait encore preuve envers le monde aujourd'hui !



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vendredi 5 juillet 2024

APOCALYPSE 6,5-6

Après le cheval rouge feu, place est faite, sur l'ordre du 3ème être vivant, à un cheval noir monté par un cavalier équipé d'une balance. Cette balance n'est pas celle de la justice, mais la balance qui sert aux poids et aux mesures de quantité qui définissent la loi du commerce mondial. Les précisions qui sont données par la voix qui s'exprime après l'apparition de ce 3ème cavalier indique le type de malheur qu'il introduit dans le monde. Une mesure de blé nourrit une seule personne et une mesure d'orge, moins nourrissant, suffit à peine à nourrir une famille. Le prix demandé est au moins 10 fois supérieur à la norme et témoigne d'une inflation terrible due sans doute aux effets de la guerre et à la pénurie de ressources mondiales.

La famine, les disettes, les difficultés d'approvisionnement ont toujours été de tout temps le lot des conflits mondiaux.... mais pas seulement. Les prophètes témoignent à plusieurs reprises du fait que l'un des outils de Dieu pour juger le monde est de le priver de pain par des récoltes mauvaises, des invasions de sauterelles ou des maladies qui affectent les plantations de céréales, de riz ou encore les arbres fruitiers, sans compter les bouleversements climatiques qui, par le gel ou les sécheresses détruisent les semences. 

Malgré sa méchanceté et son impiété, le monde considère comme allant de soi que le Dieu Créateur pourvoit à ses besoins pour que chacun soit nourrit. Le 3ème cavalier va lui rappeler que ce droit n'existe pas, mais qu'il est une grâce que Dieu lui octroie dans Son infinie miséricorde. Dieu fait lever son soleil sur les méchants et les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et les injuste, dit Jésus : Matthieu 5,45. Mais, au jour de Sa colère, Il peut aussi priver tout le monde de Son soleil et de Sa pluie ! Que Dieu nous donne pour nous-mêmes de rester reconnaissant pour tous Ses dons !


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jeudi 4 juillet 2024

APOCALYPSE 6,3-4

Suite à l'apparition du cheval blanc, Jean voit l'Agneau ouvrir le second sceau et le second être vivant ordonner au second cavalier de venir. Surgit alors un cheval rouge feu monté par un cavalier armé d'une grande épée et investi du pouvoir de dresser les hommes les uns contre les autres au point de s'entretuer. Le second cavalier nous apprend que les guerres qui sévissent dans le monde ne sont pas seulement le fait de despotes humains arrogants. Elles sont à la fois le fruit d'idéologies qui s'entrechoquent sous l'impulsion du cavalier monté sur le cheval blanc, et l'effet du jugement de Dieu qui empêche la paix d'exister en-dehors de Celui qui en est le Prince : Jésus-Christ.

Le cavalier du cheval blanc nous était présenté comme un archer. Le but de l'archer est d'envoyer des flèches dans des cibles précises. Paul compare l'oeuvre du Malin à celle d'un archer qui envoie des flèches enflammées du mal : Ephésiens 6,16. Un des attributs du diable est d'être un diviseur. L'oeuvre essentielle du diable dans ce monde est de susciter entre les hommes des divisions par les idéologies qu'il suscite (ses flèches) et qui, toutes, sont des singeries de l'Evangile. Par ces idéologies, le diable prétend apporter la paix à l'humanité, mais, toujours, cette paix cherche à s'imposer par la guerre et la dictature. Il ne peux avoir de paix dans le monde que si un parti avec son chef s'impose et soumet tous les autres. En attendant les uns combattent les autres au nom de leur idéologie qui, seule à leur goût, peut unifier le monde et lui apporter la paix. Toutes les formes de gouvernement par lesquelles les hommes ont cherché à dominer pour arriver à la paix ont abouti au même constat : la paix est impossible sans repentance envers Dieu et sans allégeance à Son Fils. Alors qu'ils croiront y être arrivés sous l'égide de l'Antichrist, c'est alors, dit l'Ecriture, qu'une ruine soudaine les surprendra : 1 Thessaloniciens 5,3.

Il est logique qu'immédiatement après le cheval blanc et son cavalier surgisse le cavalier doté d'une grande épée, monté sur un cheval rouge feu. Toute l'histoire témoigne de la logique de ce scénario. A peine né, l'Islam, soi-disant religion de paix, s'est mué en conquérant sanguinaire. Idem pour le communisme qui voulait soi-disant créer un monde juste et égalitaire, et qui a mis à mort des millions d'être humains... ou le nazisme qui, par sa race supérieure, voulait initier un règne de mille ans de paix... Soyons-en conscients : le seul qui apportera la paix au monde est Jésus-Christ. Ses armes ne sont pas l'épée de fer, mais celle de la Parole de Dieu pénétrant dans les coeurs !


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mercredi 3 juillet 2024

APOCALYPSE 6,2

Le 1er sceau ouvert, Jean vit apparaître un cheval blanc monté d'un cavalier. Ce n'est pas la première fois que, dans des visions prophétiques, des chevaux apparaissent. Le prophète Zacharie en son temps a été témoin lui aussi de l'apparition de chevaux de couleurs différentes, représentant les "quatre vents du ciel" chargés de parcourir la terre : Zacharie 1,8 ; 6,2 à 6. Dans la prophétie de Zacharie comme dans celle de Jean, la cible visée par les chevaux n'est ni locale, ni régionale, mais mondiale. C'est la terre entière qui est impactée par le bruit de leur galop. Les phénomènes dont ils sont la cause n'impactent pas seulement un pays ou une région du monde, mais la terre entière.

Que représentent le cheval blanc et son cavalier ? Les avis des commentateurs bibliques divergent sur le sujet. En rapport avec la vision d'Apocalypse 19,11 à 16, certains y voient l'oeuvre du Christ et de la Parole de Dieu dans le monde. Si l'Evangile sauve, il est aussi celui qui sépare le monde en deux camps : les amis et les ennemis de Jésus : cf Luc 12,51. Le cavalier couronné serait donc Jésus parti en vainqueur à la conquête du monde. L'effet de Son action dans le monde serait ainsi double. Il serait une odeur de vie pour ceux qui s'attacheraient à Lui, mais aussi une odeur de mort pour ceux qui le rejetteraient. L'Evangile contribuerait ainsi à la fois au salut et au jugement du monde.

Cet avis n'est pas celui de tous qui ne comprennent pas comment Jésus pourrait être à la fois l'Agneau qui ouvre les sceaux et l'exécutant de l'un de ces sceaux. Le cheval blanc et son cavalier représenterait plutôt une singerie du Christ, dont la manifestation finale la plus aboutie serait l'Antichrist. Cette interprétation collerait davantage avec les avertissements donnés par le Seigneur Lui-même qui, dans sa prophétie sur les derniers temps, présente la séduction spirituelle comme le premier danger : Matthieu 24,4. Le cheval blanc et son cavalier muni d'un arc nous parlerait de la multitude de faux christ, aussi bien religieux que politiques que, partout dans le monde, le diable susciterait pour perdre ceux qui n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. "La venue l'impie final, dit Paul, se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers et avec toutes les séductions de l'injustice pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas accueilli l'amour de la vérité pour être sauvés : 2 Thes 2,9 à 12. 

Le chaos que connaît notre monde aujourd'hui n'appelle-t-il pas la venue d'un "Sauveur" mondial qui établira la paix ? L'heure vient où le cheval blanc avec son cavalier va bientôt s'incarner sous nos yeux ! Notons cependant que le cavalier monté sur le cheval blanc ne décide pas lui-même du jour de sa venue. Ce n'est que lorsque l'Agneau ouvre le sceau et que le premier être vivant dit : "Viens !" qu'il peut venir !


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mardi 2 juillet 2024

APOCALYPSE 6,1

L'Agneau ayant reçu de toutes les créatures la reconnaissance légitime à la domination au même titre que Celui qui est sur le trône, l'heure est venue pour Lui d'exécuter les jugements par lesquels le Royaume de Dieu va s'établir. L'Agneau ouvre donc le premier sceau qui déclenche les hostilités divines contre le monde rebelle. Si l'ouverture du sceau est la prérogative de l'Agneau, c'est à l'un des quatre êtres vivants, représentant la création, qu'est donné celle de commander au 1er exécutant du jugement de Dieu de venir pour remplir sa mission. Le jugement de Dieu sur le monde est remis au Fils. Mais une distinction est faite ici entre le monde et les représentants de la création qui, tous, sont avec Dieu, à Ses côtés et partenaires du Fils en vue de l'exécution du jugement. La création toute entière, rappelle Paul, dans son état actuel, souffre et soupire après le jour où elle aura part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu : Romains 8,19 à 22. Comme il en est pour les élus rachetés, représentants de l'humanité qui aspire au règne de Dieu, la création subsistera après le jugement qui a pour but de la délivrer elle aussi de la corruption issue du péché entré dans le monde par Adam. Selon les paroles de Jésus lui-même, le jugement a un but : séparer l'ivraie du blé : Matthieu 13,29 à 30. Cette séparation entre ce qui est bon selon Dieu et ce qui est mal ne peut se faire qu'à ce moment-là. Dans cette attente, les uns cohabitent près des autres, sans qu'il soit toujours aisé de savoir qui fait partie de quoi. Que dans nos coeurs, notre allégeance à Dieu et à son Christ soit sans réserve en attendant ce jour !


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lundi 1 juillet 2024

APOCALYPSE 5,13-14

Ces derniers versets du chapitre 5 concluent la double vision de Jean, décrite dans ce chapitre et celui qui le précède. Après avoir été témoin de la gloire du Père assis sur le trône de Sa majesté, célébrée par les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens (CH 4), puis assisté à la reconnaissance de l'Agneau comme le seul digne d'exécuter le jugement de Dieu sur les nations, Jean voit la création toute entière célébrer de manière conjointe Celui qui est assis sur le trône et l'Agneau dans une louange commune. Toutes les créatures, dit Jean, qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur les mers apportent d'une même voix la même louange au Père et au Fils. Il n'y a désormais plus de sons discordants. Les morts comme les vivants, les anges fidèles comme les indociles ne peuvent que reconnaître la dignité, la justice et l'équité de la Divinité à la veille de l'ouverture des sceaux par lesquels s'exécuteront le salut, la justice et la colère de Dieu sur le monde. Cette louange, adressée par les uns dans la joie, le sera pour les autres dans l'humiliation de la défaite : Philippiens 2,10-11. Que dès aujourd'hui, notre louange se joigne à celle de la multitude céleste qui reconnaît dans le Père et le Fils Ceux à qui appartiennent la louange, la gloire, l'honneur et la domination aux siècles des siècles !



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APOCALYPSE 9,3 à 5

Le puits de l'abîme ouvert, des essaims de sauterelles en sortirent pour couvrir la terre. Les sauterelles qui en surgirent n'avaien...