Après le lieu et la compagnie avec laquelle se trouvait la prostituée, Jean nous décrit son apparence. Contrairement aux prostituées qui sont dans les rues, la femme qui chevauchait la bête n'avait rien d'une pauvresse. Habillée de pourpre et d'écarlate, parée d'or et de toutes sortes de pierres précieuses, elle avait l'apparence d'une reine et d'une prostituée de luxe. Elle avait dans sa main une coupe d'or remplie d'abominations et des souillures de sa prostitution. le moins qu'on puisse dire est que, malgré ses turpitudes, la prostituée avait réussi dans ce monde. Elle n'était pas comme les filles de rue qui essayent de gagner péniblement et horriblement leurs vies par le trafic qu'elles font de leurs corps.
Le portrait que nous donne l'Apocalypse de la femme est celui qui correspond à l'image que Dieu a du système de ce monde. La gloire de ce système est celle de la richesse, de la magnificence de l'apparat. Il parle du train de vie des élites qui sont à sa tête, élites qui se comportent comme des rois et font de l'opulence leur marque de prestige. Il y a toujours eu un lien très étroit entre le train de vie des élites de ce monde et les bijoux et objets de luxe qu'ils arborent. C'est à qui possèdera la bague la plus riche, le plus gros diamant, et les perles les plus précieuses. Tout ceci cependant n'est que façade. Derrière l'apparence, les élites se vautrent dans des pratiques dégradantes. Elles commettent entre elles les pires abominations condamnées et épinglées par la loi de Dieu : viols, abus sexuels, prostitutions, pédophilies, et quantité d'autres que la bienséance ne permet pas de nommer. Une image vaut parfois mieux que toutes les descriptions. La vision qu'a Jean sous les yeux se suffit à elle-même pour nous dresser le portrait de ce qu'est le monde dans sa réalité : une prostituée dégoutante chevauchant une bête immonde.
Retrouvez moi tous les mercredis à 18 H sur : https://www.lasaintquentinoiseradio.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire