Un rêve commun a été de tout temps l'apanage de tous les conquérants : celui d'arriver à une domination universelle. Assuérus, qui régnait sur 127 provinces qui allaient de l'Inde à l'Ethiopie, malgré sa puissance, n'y est pas arrivé : Esther 1,1. Alexandre le Grand, dont les conquêtes se succédèrent à une allure vertigineuse, n'y parviendra pas plus, tout comme Nabuchodonosor, Napoléon ou Hitler. Un seul y parviendra. C'est celui qui a pour nom la bête.
La raison pour laquelle les conquérants qui l'ont précédé ont échoué dans cette tentative nous est donnée ici. Ils n'ont pas reçu cette autorité. Dieu leur a fixé des limites qu'ils n'ont pas pu dépasser. Si la bête exerce un empire universel, c'est parce qu'elle en reçoit la capacité et l'autorité de Dieu. La bête est le Nimrod des derniers temps, comme celui-ci fut la bête d'avant Babel : Genèse 10,9 à 11.
Le prodige qu'atteindra la bête est sans égal pour une seconde raison. Si Hitler avait réussi à dominer le monde, il ne l'aurait fait que sous la pression, et haï par la majorité. La bête, nous dit Jean, suscitera l'adoration de tous les habitants de la terre. La raison nous en est donnée dans 2 Thessaloniciens 5,3 : Quand les hommes diront : "Paix et sécurité !" alors une ruine soudaine fondra sur eux... Le temps qui précèdera l'ascension de la bête sera un temps de troubles, de guerres et de rumeurs de guerre, un temps de grand incertitude et d'angoisse. Dans ce temps, la bête réussira ce que nul diplomate ou homme politique n'est arrivé à faire : établir un temps de paix et de sécurité mondiale. C'est ce miracle, qui fera penser à un âge d'or, qui poussera les habitants du monde à adorer la bête, la servir et se soumettre à ses conditions pour que la paix perdure.
Tout ceci, bien sûr, n'est qu'une illusion temporaire ! Comme le dit Paul, une ruine soudaine, inattendue, s'abattra d'un seul coup sur le monde, plongeant l'humanité dans une détresse telle qu'elle n'en aura jamais connu de telle.
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