mardi 6 mai 2025

APOCALYPSE 14,9-10

Suivant les deux premiers, le 3ème ange vient ajouter un dernier message rendant complet l'avertissement que le ciel adresse aux habitants de la terre. Le 1er message était une invitation à revenir à Dieu et à craindre, non les puissances qui dominent le monde d'ici-bas, mais l'Eternel, le Créateur du ciel et de la terre, le Juge suprême et final de tout. Le second message annonçait la chute de Babylone, le système anti-Dieu et antichrétien qui a corrompu tous les peuples par ses vices, sa corruption et son idolâtrie. Le 3ème avertit les terriens des conséquences qui attendent ceux qui adorent la bête, son image et qui reçoivent sa marque sur leur front et sur leur main. Ils auront part aux tourments éternels et seront l'objet de la colère et de la fureur de Dieu, comme ceux à qui ils se sont voués.

L'ordre dans lequel apparaissent les messagers ne relèvent pas du hasard. Il constitue le processus que Dieu suit pour apporter Sa lumière aux peuples. Dieu lance d'abord une invitation à venir ou revenir à Lui, à se détourner des idoles pour échapper à Sa colère et Son jugement. Puis, Il avertit par la prophétie et annonce d'avance ce qui arrivera à ce monde, afin d'inciter ses habitants à se détourner de son emprise et de sa séduction. Il prédit enfin ce que sera la fin de tout homme qui s'entête à Lui résister et à refuser d'écouter l'appel qu'Il lui adresse. La gravité et la sévérité du message vont crescendo suivant le degré de résistance à son appel et d'endurcissement dont ceux qui en sont les destinataires sont l'objet (cf Le Pharaon d'Egypte).

Quel sort attend ceux qui résistent à l'appel de Dieu à se repentir de leurs péchés et à se désolidariser de ce monde de ténèbres pour s'attacher à Christ, le Sauveur qu'Il a envoyé pour eux ? Il sera finalement le même que celui qu'a connu Jésus à la croix. Le rebelle boira jusqu'à la lie le vin de la fureur de Dieu, la coupe amère que Jésus a du boire à notre place à la croix lorsqu'il cria à son Père : Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ? : Matthieu 27,46. Le vin de la fureur de Dieu, précise Jean, sera versé sans mélange dans la coupe de Sa colère. Même si la caractéristique de Dieu est la miséricorde et la compassion, il sera alors inutile d'espérer de sa part un adoucissement quelconque à l'âpreté de son jugement. Comme le croyant est au bénéfice de l'absolu de l'amour de Dieu, l'impie rebelle sera l'objet de Sa colère dans sa fureur la plus grande. La souffrance de l'impie sera d'autant plus grande, dit Jean, que c'est devant les saints anges de Dieu et devant l'Agneau qu'il se trouvera dans cet état. Il verra Celui que Dieu lui avait envoyé pour le sauver et qu'il a méprisé et, si c'était possible, sa souffrance sera décuplée par le remords qui s'emparera de lui en voyant Jésus, le Sauveur qui a tant souffert pour son salut, le regarder et refuser de lui faire grâce !

Que le triple appel des anges de l'apocalypse trouve aujourd'hui un écho favorable dans le coeur des pécheurs qui l'entendent !



Retrouvez moi tous les mercredis à 18 H sur : https://www.lasaintquentinoiseradio.fr/

jeudi 1 mai 2025

APOCALYPSE 14,8

Outre l'invitation adressé aux habitants de la terre d'adorer le seul et le vrai Dieu, le Créateur de la terre et des cieux, le 1er ange les prévenait que l'heure de son jugement est venue. Le second ange nous dit en quoi ce jugement consiste : la chute soudaine, inattendue mais irrémédiable de Babylone la grande !

A quoi correspond cette Babylone ? En quoi sa chute est-elle quelque part une bonne nouvelle et constitue-t-elle un des articles de l'Evangile éternel que le 1er ange est chargé d'annoncer aux habitants de la terre ? Il apparaît que dans le langage biblique Babylone représente la capitale symbolique du monde. C'est chez elle que l'on trouve toutes les abominations qui se commettent sur terre, comme le sang des martyrs, des saints et des témoins de Jésus : cf Apocalypse 17." Elle est la mère des prostituées et des abominations de la terre. Représente-t-elle une ville en particulier ? Nulle doute qu'au temps de Jean, Rome en était le symbole ! 

Avant le jugement final du grand trône blanc : Apocalypse 20,11 à 15, Dieu devra juger le système antichrétien de ce monde qui aura été la cause des souffrances séculaires du peuple de Dieu. Ce jugement est une bonne nouvelle pour les élus. Comme Jean-Baptiste l'a été pour Jésus, il est le signe de la manifestation proche du Royaume de Dieu. La repentance a permis aux élus d'être dans les dispositions qui leur permettent d'accueillir le Messie. Le jugement du monde est l'étape nécessaire et préalable à la manifestation du royaume de Dieu. Paul l'a souligné dans sa seconde lettre aux Thessaloniciens. Il est du juste jugement de Dieu de rendre la souffrance à ceux qui ont fait souffrir le peuple de Dieu. En même temps, le jugement de Dieu met en valeur ceux qui seront trouvés dignes de faire partie de Son royaume : 2 Thessaloniciens 1,5. Ce qui est cause terrible de malheur pour les uns en sera une profonde de joie, d'allégresse et de bonheur pour d'autres.

Si Babylone doit être jugé, c'est à cause de l'influence corruptrice qu'elle aura exercé sur toutes les nations. Il n'y en a pas une seule qui n'ait pas goûté au vin de la fureur de sa prostitution. les chapitres 17 et 18 de l'Apocalypse sont consacrés tout entier à l'évènement annoncé ici d'avance. Entendons cependant le message de l'ange! Comme il n'est pas resté pierre sur pierre du temple de Jérusalem, comme Jésus l'avait prophétisé 40 ans avant sa réalisation : Matthieu 24,2, il ne restera bientôt rien du système corrompu tant moral, économique et spirituel qui domine ce monde !

Retrouvez moi tous les mercredis à 18 H sur : https://www.lasaintquentinoiseradio.fr/

APOCALYPSE 16,16

Le but de la sortie et de l'action des esprits impurs auprès des rois de toute la terre nous est donné ici. Il est un appel à la mobilis...