"Tant que notre oeuvre n'est pas terminée, nous sommes immortels", disait James Fraser. Cette vérité qui soutenait ce missionnaire, souvent en danger de mort, s'applique clairement ici aux deux témoins. Aussi longtemps que Dieu estimera que leur témoignage sera nécessaire, les deux témoins vivront. Quand leur oeuvre sera achevée, la bête qui monte de l'abîme, l'antichrist, les mettra à mort. C'est ici, avant même que Jean reçoive la vision de sa venue, la1ère mention de celle-ci. Cette mention témoigne du fait que les évènements qui nous sont décrits comme émanant du son de la 6ème trompette, sont tous concomitants. La 6ème trompette sonne l'heure de la confrontation directe entre Dieu, Ses témoins, Sa puissance et le diable, ses sbires et leurs oeuvres. Les deux témoins de Dieu vont être mis à mort, mais cette mort ne signe pas pour autant la victoire de la puissance des ténèbres. Elle n'est qu'une parenthèse dans le déroulement de l'histoire qui conduit ce monde vers son jugement.
Comme il en fut pour les ennemis de Jésus au jour de Sa mort, l'annonce de la mort des deux témoins de Dieu provoquera joie, liesse et allégresse dans le monde. Partout, on se réjouira et on se félicitera de ce que la bête aura mis fin au pouvoir de nuisance des deux témoins. Cette fête universelle déclenchée par cette nouvelle témoigne à elle seule du pouvoir incroyable que Dieu avait accordé à ces deux hommes sur les éléments naturels. Aussi sophistiquée et avancée soit la technologie de notre temps, elle s'avèrera impuissante contre le pouvoir spirituel que Dieu va donner en ce temps à ces deux témoins, et sa traduction dans le déchaînement des forces qu'il va mettre en oeuvre.
La célébration de la victoire de la bête sur les deux témoins va être l'objet d'une mise en scène qui, pendant trois jours et demi, aura pour but de magnifier le pouvoir de la bête. Les cadavres des témoins seront exposés à la vue de tous sur la place de Jérusalem, la ville même où leur Seigneur aura été crucifié. Cette mise en scène, voulue par l'antichrist et relayée par les médias du monde entier, n'échappe pas au contrôle de Dieu. Les versets suivants témoignent qu'elle tournera à la confusion de la bête. Pour l'heure, cette scène témoigne qu'Israël n'est pas encore revenu à son Dieu et n'a pas encore reconnu Jésus-Christ comme son Messie. Les noms que Jean donne à la ville "sainte", Sodome et Egypte, en témoignent. Les péchés les plus abominables et l'idolâtrie la plus profane y ont toujours cours. La situation doit encore empirer pour qu'enfin Dieu détourne une fois pour toutes Israël de ses impiétés, qu'il se convertisse et ne soit guéri : Romains 11,26 et 27.
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