Le fléau de la guerre initiée par les cavaliers et leurs "chevaux" ayant fait périr le tiers de l'humanité, on aurait pu croire que les deux tiers restant, affligés par une telle perte, se jettent sur ses genoux pour crier à Dieu, lui demander grâce et se repentir de la folie de l'humanité. Il n'en est rien. Aucune remise en question profonde ne se produit, aucun changement de mentalité. On continue à se comporter de la même manière, comme si rien ne s'était passé. On voue aux idoles fabriquées par l'homme et aux démons le même culte, la même adoration. On ne revient pas en arrière sur les pratiques sexuelles abominables qui ont cours et on continue à tuer son prochain pour un rien. Le témoignage de ce constat montre qu'il faut bien plus qu'une guerre terrible et de grandes souffrances pour changer le coeur de l'homme. On déplore les malheurs qui se produisent, mais on ne discerne pas derrière eux l'appel de Dieu qui ordonne aux hommes de se repentir de leurs crimes, leur idolâtrie, leurs vices, leurs vols, leur tricherie, leurs mensonges, leur amour de l'argent, leurs pratiques occultes, leur méchanceté et leur vanité.
Ce triste constat justifie mieux que par n'importe quels arguments la nécessité vitale de l'oeuvre du Saint-Esprit pour conduire véritablement un homme à la repentance. L'homme charnel est inimitié contre Dieu. Il n'a aucun pouvoir pour changer par lui-même les dispositions de son coeur. Seule une opération divine et surnaturelle peut le retourner et le conduire à aimer et rechercher ce qu'il fuit et haïr et rejeter ce qu'il chérit naturellement. Tout du début à la fin, dans la recréation spirituelle d'un être, est l'oeuvre de Dieu par Jésus-Christ. C'est Lui, et Lui seul, qui nous donne le pouvoir d'être enfants de Dieu, nés de nouveau non du fait de leur nature ou par le pouvoir d'une volonté humaine, mais de Dieu : cf Jean 1,12-13.
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