La description qui nous est faite dans ces verset de l'ange que Jean a vu descendre du ciel témoigne de sa puissance. Debout, un de ses pieds s'appuie sur la terre et l'autre sur la mer. C'est dire le gigantisme de l'ange. Sa posture témoigne de l'assurance qui est la sienne face à tous les éléments qui composent l'humanité. L'ange est debout, fermement établi. Il domine sur tout ce qui est à Ses pieds et a le monde à sa merci. Sa position d'autorité valide l'idée que l'ange que voit Jean est plus qu'un ange, même s'il apparaît sous ses traits, comme Jésus-Christ était plus qu'un homme, bien qu'il en ait eu toute l'apparence.
Ainsi positionné, son petit livre ouvert dans sa main, l'ange cria d'une voix qui fit penser à Jean au rugissement du lion. La référence au lion nous renvoie directement au titre donné à Jésus lors de la vision que Jean a reçue au chapitre 5 : le lion de la tribu de Juda : Apoc 5,5. Roi des animaux auquel rien ne résiste, qui effraie par son rugissement tous les autres êtres, le Seigneur avertit le monde par son rugissement du jugement qui l'attend : cf Esaïe 5,29 ; 31,14 ; Joël 3,16 ; Amos 1,2. Accompagnant le rugissement du Seigneur, les sept tonnerres de Dieu firent entendre leur voix. Là encore, le phénomène est typique des apparitions de Dieu dans Sa majesté : Exode 19,16 ; Psaume 29,3 ; 104,7 ; 1 Samuel 7,10. Jean s'apprêtait à écrire les mots sortis de la voix qui émanait du tonnerre, mais une voix céleste ne le lui permit pas. Si le livre est ouvert, tout ne doit pas encore être divulgué. Ce qui relève de l'avenir appartient à Dieu seul. Et Lui seul sait quand c'est le moment de le dévoiler à Ses serviteurs les prophètes. Le monde en sait cependant assez par ce qui a été révélé et ce qui s'est déjà passé sur le jugement qui vient.
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