lundi 22 avril 2024

APOCALYPSE 4,1

Après avoir visité avec le Seigneur les sept églises de la province d'Asie, Jean reçoit une vision du ciel. Jean est encore sur terre, mais il voit dans le ciel une porte ouverte, porte qui signifie que l'accès à la sphère élevée qui se situe au-dessus de lui, lui est accessible. Tout au long de l'histoire biblique, la relation de Dieu avec Son peuple, depuis l'entrée du péché, était marquée par des portes fermées signifiant pour lui une défense d'entrer. Dans le jardin d'Eden, des chérubins barraient le chemin d'accès à l'arbre de vie : Genèse 3,14. Plus tard, lorsque Moïse sera invité à monter vers Dieu sur le Sinaï pour recevoir la loi, l'ordre fut donné au peuple de ne pas s'approcher et de rester en-deçà de certaines limites : Exode 19,12. Lorsque le tabernacle fut érigé, Dieu ne permit qu'au souverain sacrificateur, une fois par an, de pénétrer dans le lieu très saint. Le Saint-Esprit, dit l'auteur de l'épitre aux hébreux, montrait par là que le chemin du lieu très saint n'était pas encore ouvert : Hébreux 9,7-8. 

Mais le Christ est venu. Il est entré dans ce lieu de la présence même du Père. Par Son sacrifice, le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint a été déchiré : Marc 15,38. Nous avons désormais un libre accès dans le sanctuaire divin : Hébreux 10,19. Une porte est maintenant ouverte dans le ciel, et tous ceux que le Seigneur appelle à Sa communion peuvent désormais s'approcher de Lui !

Après qu'il ait vu dans le ciel une porte ouverte, Jean entendit la voix qui s'était adressée à lui lorsqu'il fut saisi par l'Esprit au début de la Révélation : Apocalypse 1,10, l'inviter à s'élever de la terre pour rejoindre la sphère céleste. Cette voix n'était pas celle d'un ange, mais celle du Seigneur Jésus Lui-même dont Jean avait eu la vision. Le but donné par le Seigneur au sujet de l'ordre qu'il lui intime n'est pas de satisfaire sa curiosité au sujet des choses célestes. Il est, dit-il, de lui révéler ce qui doit arriver par la suite. Jean va donc quitter la sphère terrestre et, plus particulièrement, ce qui occupait son coeur, son temps et qui était, sans nul doute, tout l'objet de ses prières et de son travail, le souci qu'il avait, comme Paul, des églises, pour accéder à une dimension nouvelle de l'oeuvre de Dieu, celle qui va se produire dans le futur. Pour se faire, le Seigneur sait que Son disciple ne peut rester ici-bas, prisonnier des contingences terrestres. Il doit entrer dans la dimension céleste, celle qui se trouve au-dessus du temps et de la vue humaine des choses, pour voir, à partir du point de vue de Dieu ce qui touche aux réalités spirituelles invisibles qui composent l'existant.

A partir de ce chapitre, il nous faut noter que toutes les visions de Jean lui sont données à partir du ciel. Elles ne sont donc ni soumises au temps, ni prévisibles selon un calendrier humain. Elles sont comme un panorama de l'avenir qui s'étend devant lui, tel que le serait un film qui relate une histoire sur un écran de cinéma. Il nous faut donc veiller dans notre interprétation des visions qui sont données à Jean à ne pas vouloir les insérer dans une grille de lecture trop fermée. Les choses cachées restent à Dieu ; celles qui nous sont révélées sont pour nous afin que, éclairées par elles, nous agissions selon l'enseignement qu'elles nous donnent pour nous laisser avertir ou pour les traduire en actions.

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