jeudi 7 mars 2024

APOCALYPSE 3,2

Malgré l'état dans lequel se trouve l'Eglise de Sardes, tout espoir n'est pas perdu. De tout temps, la Parole témoigne qu'au milieu de l'apostasie générale, Dieu fait subsister parmi Son peuple un reste fidèle à partir duquel la vie et la fécondité spirituelle peut rejaillir. Voici ce qu'en dit le théologien allemand Erich Sauer, dans son livre l'Aube de la rédemption. Il y traite du sujet du principe du résidu fidèle présent dans l'Ecriture : 

"Si tel est le but à atteindre (l'établissement du Royaume de Dieu), les jugements ne doivent jamais être totaux. Autrement, le rapport entre ce qui est passé et ce qui est à venir serait perdu. Ce qui survient à la suite serait différent et indépendant plutôt que continuation et progrès. Cela signifierait, en fait, que l'univers n'est rien d'autre qu'une déclaration ouverte de la faillite de Dieu et de tous les principes d'éducation de l'humanité. Il doit donc toujours subsister un reste qui, sauvé du jugement, devienne le fondement d'un développement ultérieur... Telle est la signification des hommes pieux dans le monde. Dans le jugement, ils sont les agents de chaque nouveau commencement et témoignent de l'unité du plan salvateur de Dieu. C'est à travers ce "petit troupeau" que le grand salut manifeste sa cohérence et sa continuité organique."

Il peut en être de la réalité spirituelle qui caractérise la continuité du plan de Dieu au travers d'Israël dans le passé, comme de celle qui se produit dans l'Eglise de Jésus-Christ. Malgré tous les assauts du péché, de la chair et du diable, il subsiste dans l'Eglise un reste qui ne meurt pas. C'est vers ce reste que le Seigneur appelle l'ange de l'Eglise de Sardes à porter ses efforts. Ce reste subsiste, mais il est lui aussi en danger de sombrer dans l'état dans lequel se trouve la majorité qui l'entoure. La priorité du ministère du gardien de l'Eglise est de veiller à ce que ce reste subsiste, soit affermi et devienne, par la grâce de Dieu, le fondement de la restauration de l'Eglise. En ciblant ce reste, le Seigneur rappelle à Ses ouvriers que, selon l'état dans lequel se trouve l'Eglise, ce n'est pas de manière directe à l'ensemble du troupeau qu'il faut en premier apporter ses soins, mais à ceux qui, au milieu de la mort ambiante, sont encore vivants. L'ouvrier intelligent doit prioriser ses tâches de manière à être le plus efficace possible, pour le bien de tous.

Si l'Eglise n'est pas dans l'état dans lequel le Seigneur aimerait la trouver, la faute première, semble-t-il, n'en est pas due à ses membres, mais à la négligence de ses serviteurs qui ne visent pas l'excellence dans ce qu'ils font. "Sois vigilant (attentionné, sérieux, attentif à ce que tu fais), et affermis le reste qui est sur le point de mourir, car je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites (il y a beaucoup à redire dans la manière tu as conduit et enseigné le troupeau !) devant mon Dieu." Oui ! Il est vital que nous nous en souvenions constamment. Avant de servir les hommes et de travailler devant eux et pour eux, c'est devant Dieu à Son service que nous sommes. C'est face à Lui, à la lumière de Son regard, que nous devons peser la valeur de nos oeuvres et de notre enseignement. Que Dieu me donne de m'en souvenir et de prier en conséquence chaque fois que je dois prendre la parole pour édifier Son peuple !



Retrouvez moi tous les mercredis à 18 H sur : https://www.lasaintquentinoiseradio.fr/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

APOCALYPSE 9,7 à 11

Après nous avoir fait connaître l'ordre de mission des sauterelles sorties de l'abîme, Jean passe à leur description. Pour se faire,...