samedi 30 mars 2024

APOCALYPSE 3,12

Comme il en est pour les autres lettres adressées aux Eglises, celle destinée à l'assemblée de Philadelphie se termine par une promesse faite au vainqueur. Toutes ces promesses réunies forment un catalogue de bénédiction royales qui vont crescendo. De l'assurance d'avoir part à l'arbre de vie : Apoc 2,7, et de ne pas souffrir la seconde mort : Apoc 2,11, on passe à la position et au statut éternel d'élu et de citoyen du royaume des cieux nourri de la sève de la Parole de Dieu : Apoc 2,17. L'élu de Dieu reçoit de Sa part l'autorité pour diriger avec Lui les nations. Il est présenté et reconnu devant le Père et les saints anges comme un juste dont le statut est garanti à jamais : Apoc 3,5. Sa demeure est le temple de Dieu dont il est un pilier, demeure où il vit à jamais, jouissant d'une proximité avec son Seigneur sans fin. Il termine enfin par l'honneur insigne qui lui est accordé de s'asseoir avec Dieu sur son trône : Apoc 3,21. Le sort final des vainqueurs célébrera, au travers de leur béatitude et de leur exaltation, toute la magnificence de la grâce divine extraordinaire dont ils auront été l'objet. La gloire de Dieu dans l'éternité sera, selon John Piper, "de trouver sa joie dans le plaisir éternel et sans cesse grandissant de tous ceux qui L'aiment."

La promesse faite au vainqueur de l'Eglise de Philadelphie est multiple, mais elle vise dans toutes ses composantes au même but. Elle cherche à lui garantir par ses clauses une position et une sécurité telles  que son sort est désormais inextricablement lié à celui de la ville de son Dieu. Le vainqueur de l'église de Philadelphie se voit installé dans le temple de Dieu dont il devient un pilier. Il occupe une position prééminente dans le saint des saints qui est le lieu même où Dieu réside. Il participe de manière effective et cruciale au culte qui est rendu à son Dieu de manière permanente. Il jouit de Sa vision, de Sa présence et de Sa proximité. Comme l'invité d'honneur au repas que l'on place près de l'hôte, la position qu'il occupe ne lui sera jamais retirée pour être donnée à un autre. Il est dans le lieu de la présence la plus intime de Dieu et il y restera à jamais, obligation qu'il n'échangerait de toutes manières pour rien, même dans le monde glorieux de Dieu.

Le sort du vainqueur de l'église de Philadelphie est scellé par une triple signature qu'il porte sans cesse. Sur lui, dit le Seigneur, j'écrirai le nom de mon Dieu, comme un signe d'appartenance, puis le nom de la ville de Dieu, la nouvelle Jérusalem, comme signe de sa citoyenneté céleste. A ces deux noms s'ajoute un 3ème, celui du nom nouveau du Seigneur. Quel est-il ? Nous l'ignorons. Ce nom nouveau stipule que le vainqueur fait partie des rachetés de l'Agneau. Il célèbre pour toujours la grâce salvatrice dont il a été l'objet en Jésus-Christ, le Fils éternel et bien-aimé du Père.

Au vu de toutes ces gloires qui attendent les vainqueurs, Paul a raison dire  que les souffrances du temps présent, ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous : Romains 8,18. La démesure de la gloire éternelle qui attend les vainqueurs est telle qu'elle ne se justifie en rien, si ce n'est la richesse incommensurable de la grâce de Dieu envers eux !


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