samedi 27 janvier 2024

APOCALYPSE 2,16

 La faiblesse dont l'Eglise de Pergame a fait preuve envers ceux qui, en son sein, propageaient la doctrine de Balaam, n'avait que trop duré. Il fallait y mettre un terme. Le péché des responsables de l'Eglise n'était pas d'y avoir adhéré, mais de ne pas être intervenu dès le début avec fermeté. Il n'y a rien de pire pour une Eglise que la faiblesse et la lâcheté de ses responsables. Le laisser faire, la tolérance envers l'erreur ne sont et ne seront jamais une preuve d'amour ou de patience. Il s'agit plutôt d'une manifestation d'irresponsabilité coupable. Jamais aucun mal ne s'éradique mieux lorsqu'on le laisse s'étendre et gagner de plus en plus de parties du corps. Mais c'est dès son apparition qu'il faut traiter la tumeur maligne avant qu'elle ne détruise l'organisme dans son entier.

Le Seigneur appelle donc les responsables de l'Eglise à un changement d'attitude radical, une vraie repentance quant à leur permissivité coupable. S'ils n'agissent pas pour confondre les fauteurs de trouble, c'est Lui-même qui le fera par l'épée qui sort de sa bouche. La Parole que Dieu nous a donné est l'outil suffisant pour régler toute situation. Elle est utile, dit Paul, pour enseigner, convaincre, corriger, réfuter, instruire dans la justice et la vérité, afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute oeuvre bonne : cf 2 Timothée 3,16. Tolérer le mal et l'erreur dans l'Eglise sans broncher, c'est non seulement, de la part de ses responsables, pécher contre l'Eglise, mais aussi contre Dieu et sa Parole sainte, qui est et doit toujours être l'autorité de référence pour établir ce qui doit être cru et pratiqué au sein de l'assemblée.

Que le Seigneur nous donne à la fois la douceur et la fermeté de Christ pour agir dans l'Eglise selon Sa volonté !

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