jeudi 25 janvier 2024

APOCALYPSE 2,14-15

 Malgré la fermeté de sa foi dans un environnement spirituel hostile, l'Eglise de Pergame tolérait en son sein des personnes qui prônaient une doctrine contraire à l'obéissance de la foi. Elle permettait à ces gens de tenter les enfants de Dieu aux mêmes compromis que suggéra le devin Balaam au roi Balak pour faire chuter les Israélites dans le désert : cf Nombres 25,1. Ce roi moabite avait fait appel à lui pour maudire Israël. Ce fut peine perdue ! Contraint par l'Eternel de bénir Israël (Nombres 22 à 24), le Seigneur nous révèle dans cette lettre que son influence néfaste porta cependant ses fruits par les suggestions qu'il fit au roi Balak. Balaam connaissait la nature humaine. Il a vu juste. Si Israël ne pouvait chuter par une action spirituelle malfaisante agissant de l'extérieur sur lui, il y avait dans le coeur des Israélites suffisamment de propensions naturelles au mal pour les conduire à désobéir à Dieu et subir Sa colère. Séduits par les filles de Moab, un grand nombre d'Israélites sacrifièrent des viandes à leurs idoles et se livrèrent avec elles à l'immoralité sexuelle, entraînant par le courroux de Dieu la mort de 24 000 d'entre eux : Nombres 25,9 ; 1 Corinthiens 10,8. 

Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, déclare l'Ecclésiaste : Ecclésiaste 1,9. Ce qui s'est vu, c'est ce qui se verra encore et encore. Parce qu'il sait ce qui peut faire chuter l'homme, Satan use toujours des mêmes stratagèmes. La situation de l'Eglise de Pergame ressemble trait pour trait à celles des Israélites dans le désert. Malgré toute sa puissance, Satan n'avait pas le pouvoir d'empêcher le chandelier du Seigneur de briller et d'exister, là même où il avait son trône. Cependant, il avait un atout au sein même de la forteresse de l'Eglise : le coeur naturel des croyants qu'il pouvait appâter pour les pousser au compromis et à la désobéissance. C'est ce qu'il fit par la doctrine des Nicolaïtes, une doctrine que le Seigneur hait et contre laquelle les responsables de l'Eglise d'Ephèse avaient sévi : Apocalypse 2,6. Cette doctrine est encore bien présente aujourd'hui. Elle a comme objet de changer la grâce en dissolution, en utilisant l'excuse du pardon que Dieu nous offre généreusement pour nos péchés, pour minimiser et, finalement, encourager les enfants de Dieu à se compromettre par l'immoralité et l'idolâtrie : cf Galates 5,1 ; Jude 1,4.

Que Dieu nous donne de veiller sur nous-mêmes, nos coeurs et nos pensées par-dessus tout. Il se trouve suffisamment de faiblesse et de tendances mauvaises en nous pour que le diable n'ait besoin de sortir une grosse artillerie pour nous faire chuter !

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