Précipité sur la terre, il n'est pas étonnant que le dragon prenne pour première cible de sa colère la femme (Israël) qui a enfanté l'enfant mâle (Jésus) enlevé vers Dieu et vers son trône : v 5. L'antisémitisme rampant que l'on voit se développer partout de nos jours n'a pas d'autre père et influenceur que celui qui voue une haine sans pareille au Christ, son vainqueur. Dans la pensée du diable, Israël n'est lié qu'à un seul nom, celui de Jésus. Car c'est à Israël, rappelle Paul, qu'appartiennent l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses et les patriarches ; et c'est d'eux surtout que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout Dieu béni éternellement : Romains 9,4 et 5. N'ayant plus la possibilité d'exercer son influence spirituelle néfaste dans les lieux célestes sur l'Eglise, il ne lui reste plus qu'Israël contre lequel il peux ici-bas retourner sa haine.
Mais, tout comme le Seigneur a été fidèle dans la défense et la protection de son Eglise tout au long de l'histoire, la même fidélité entourera Israël dans la période finale de l'histoire, période la plus sombre. De manière surnaturelle, Israël va être mis à l'abri et en sécurité pendant la période qui correspond au temps de l'hégémonie de l'Antichrist sur le monde, soit trois ans et demi. Comme un aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend et les porte sur ses plumes : Deutéronome 32,11, l'Eternel va veiller sur la "mère spirituelle de Jésus", Israël, sans que rien ne puisse lui nuire. Où qu'il soit, quel que soit le degré de fureur dont il est animé, le diable reste soumis à Dieu, à Sa volonté et à Sa Toute-Puissance !
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