La vision des quatre anges debout pour retenir les quatre vents de la terre est suivie par une autre vision qui précise le but de la pause imposée par Dieu dans la suite des jugements. Jean voit alors un ange venir de l'orient, muni du sceau du Dieu Vivant. Le sceau de Dieu est la signature spirituelle que Dieu appose dans le coeur et l'esprit de tous Ses rachetés. Il est la promesse qu'ils sont mis à part pour Lui et destinés à l'héritage : Ephésiens 1,13. La venue de l'ange a donc pour but, dans ce temps de jugement, de séparer ceux qui sont à Dieu de toute éternité de ceux qui Lui sont rebelles et qui, bientôt, vont être cautérisés dans leur être par la marque infâmante de la bête : Apocalypse 13,16. Le temps de cette séparation ne durera qu'un moment. Il ne se prolongera pas à l'infini. C'est un temps de grâce qui est ici encore accordé à l'humanité dans son ensemble. Le temps de la grâce est un temps de retenue que Dieu s'impose dans Sa colère. Durant cette période, le mal n'est pas corrigé, puni comme il devrait l'être. Les quatre vents de Dieu, qui agissent selon le principe de cause à effet à l'égard du mal, sont maîtrisés, tels des molosses puissants gardés en laisse, qui attendent avec impatience le temps où ils pourront payer le mal qui est fait par le mal de la colère et de la justice de Dieu.
La vision que nous avons du temps dans lequel nous vivons est-elle conforme à celle que nous donne l'apôtre Jean ici? Non ! Il n'est pas normal que tout le mal commis sur terre ne soit pas rétribué comme il devrait l'être. Notre apparente tranquillité n'est due qu'à la grande patience de Dieu qui, par ses anges, fait que les forces qui devraient nous détruire sont retenues. Ce temps est prolongé pour que ceux qui, parmi l'humanité, sont l'objet de la grâce souveraine de Dieu, soient estampillés comme étant à Lui. C'est, dit Jean, sur leurs fronts que les serviteurs et les élus de Dieu seront marqués du sceau de Dieu. Le front est le symbole de la pensée, de l'esprit. Les serviteurs de Dieu se distinguent dans le monde par une façon de penser radicalement différente de celles des autres hommes dominés par l'esprit du monde et de la bête : cf Ezéchiel 9,4 et 6. Au fur et à mesure, cette distinction entre les deux humanités apparaîtra d'une manière de pus en plus flagrante : Apocalypse 9,4. La marque sur le front est un signe d'identité et d'appartenance : Apocalypse 14,1, une marque qui ne sera jamais effacée : Apocalypse 22,4
Que Dieu nous donne, quant à nous, la grâce de travailler à l'avancement de Son règne par la prédication de l'Evangile qui, seule, a le pouvoir de faire naître la foi et conduire au salut !
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